La poule est l’avenir de l’Homme… Et du jardin

Le blog des pros

Sans reprendre au pied de la lettre les paroles de la chanson de Jean Ferrat, la poule a tout de même son mot à dire dans les jardins du futur.

La poule a la cote et c’est bien normal, elle est plus autonome qu’un chien ou qu’un chat, elle produit des oeufs et elle est capable de digérer 150 kilos d’épluchures dans l’année, un vrai composteur sur patte !

Il y a eu le chien, le chat, les poissons, les oiseaux, les furets, il y aura demain les poules et bientôt les abeilles.

Habituons-nous dès maintenant à voir arriver les gallinacées dans les rayons des jardineries et des magasins de bricolage. La poule est une chose, mais les accessoires qui vont avec, ça, c’est une manne financière pour un commerçant qui chercherait à se diversifier.

Et l’engouement pour la poule ne fait que commencer…

Regardez le parcours du chien, il y a 30 ans, il dormait dehors, sous la pluie, dans une niche percée et boulottait nos restes dans le meilleur des cas. Aujourd’hui, il dort dans un lit, il a besoin d’un comportementaliste pour gérer ses émotions et il mange des croquettes bio pour son régime. Son maître et devenu son « papa » et le chien, ce ne s’appelle plus Médor ou Sultan, mais « mon gros bébé » ou « ma pupuce ».

Et dans 20 ans la poule ? On tient le pari ?

La poule est plus facile à gérer, elle est tout aussi câline et fidèle que le chien, plus facile à dresser aussi. Elle s’adapte à toutes les situations et sa nourriture est plus facile à trouver que nos carnivores vedettes.

Le sondage de Toluna nous parle de 20% de jardinier accro à la poule en 2020, qu’en sera-t-il en 2025… Et après ?

Dans peu de temps, le rayon poule deviendra un rayon à part entière dans les jardineries et les magasins spécialisés. Et où trouver la place ? Facile, il suffira de retirer le rayon aquariophilie qui n’en finit plus de chuter, en chiffre d’affaire et en sympathie… Dommage !

La poule aux oeufs d’or, ça devient une réalité !

Roland Motte… Jardinier !

Sondage Toluna *

– 14% des Français aimeraient avoir leur poulailler en 2020, et même 20% de ceux possédant un jardin.

– Les poulaillers urbains sont à la fois modernes pour leur design et leur facilité d’entretien, responsables avec une production naturelle proche des consommateurs et émotionnels en permettant de retrouver les produits de la ferme. Ils séduisent davantage que l’aquaponie qui n’intéresse que 9% des Français : même si la technique permet d’individualiser les écosystèmes poissons-végétaux, ceux-ci ne peuvent jouer sur la nostalgie comme un poulailler.

* Le sondage Toluna www.quicksurveys.com a été réalisé par Internet en France le 26 décembre 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 1508 personnes de 18 ans et plus.

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *