Au Sec…

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Les peurs liées à la fin de notre monde sont nombreuses… Comment allons-nous vivre avec autant d’individus sur Terre, avec des ressources de plus en plus réduites et avec un climat qui se dérègle de jour en jour.

L’une des premières causes à pointer le bout de son nez, c’est la guerre de l’eau. L’eau est vitale pour les êtres humains, pour les animaux, les végétaux… Sans eau, point de vie. Pourrons-nous survivre au-delà des sécheresses annoncées ?

D’après les uns, on est foutu ; d’après les autres, on s’en fout !

Pas facile de faire son choix puisque tous les arguments sont bons. OK, il faut réduire ses achats, il faut arrêter de consommer, il faut limiter nos dépenses énergétiques… Il faut, il faut, il faut… plein de choses !!! Je me tue à le partager sur les réseaux sociaux.

Ca tombe bien… Avec 950 millions d’utilisateurs, Facebook a émis l’an dernier 285 000 tonnes d’équivalent CO2, autant qu’un pays comme le Burkina Faso… La communication pollue… A différents niveaux !

L’idéal, c’est d’arrêter de consommer, de voyager, de communiquer… Surtout les autres, c’est souvent les autres qui polluent, vous ne trouvez-pas ?

Les peurs liées à la fin du Monde ne datent pas d’aujourd’hui, la première fut annoncée en 167 avant JC après la profanation du temple de Jérusalem. Ensuite, les gaulois n’étaient pas rassurés avec le ciel qui pouvait leur tomber sur la tête.

On passe rapidement sur le passage à l’an mille qui a provoqué une véritable peur de mourir chez nos ancêtres, et encore, ils n’avaient pas Twitter pour démultiplier les craintes.

Dans la nuit du 18 au 19 mai 1910, le monde entier a cru disparaitre intoxiqué à cause de la comète de Halley, vous vous souvenez ?

N’oublions pas Paco… Monsieur Rabanne qui nous annonçait une fin du Monde certaine en 1999. Nous avons survécu à la vengeance du diable en 2014 et la prochaine, c’est un astéroïde qui devrait s’écraser sur Terre en 2029.

Dans tous les cas, une autre fin s’annonce pour 2060, et entre temps, ce sera la montée des eaux, les asphyxies, les maladies, les pollutions en tout genre… Et bien sûr le manque d’eau !

Bon ben voilà, pour un lundi matin, l’ambiance est plombée…

Et dans tout cela, où donc trouver un motif de satisfaction ?

Heureusement, quelques découvertes venues de nulle part nous font espérer encore et encore.

Un chercheur, Michel Havaux de l’Institut de Biosciences d’Aix-Marseille vient de découvrir que l’utilisation d’une molécule, l’acide bétacyclocitrique, permet aux plantes de résister à la sécheresse et se prémunir contre le manque d’eau en anticipant cette carence.

S’il est possible de réduire la consommation d’eau à grande échelle, nul doute que l’agriculture et le jardin seront chamboulés par cette nouvelle donne.

Et au-delà de cette révolution, d’autres sont encore en gestation et nombre de ces découvertes pourraient repousser d’autant une fin du Monde programmée la semaine prochaine par les plus pessimistes.

Les robots deviennent de plus en plus performants, les maladies pourront peut-être se soigner avec nos propres cellules, la téléportation quantique peut révolutionner les modes de communication…

Alors, fin du Monde ? Évolutions optimistes ? Les deux ?

A vous de choisir en fonction de votre humeur dans la journée.

Verre à moitié plein ou verre à moitié vide, dans tous les cas, l’important, c’est de trinquer !

Roland Motte… Jardinier !

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