Ca like dans les jardins !

Le blog des pros

Où sont les jardiniers sur les réseaux sociaux ? Ils ont commencé par Facebook et s’y retrouvent presque tous, moi le premier ! Ils sont sur Twitter et balancent des infos sur tout ce qui se passe dans la profession, pas moyen de passer au travers des derniers potins. Les vendeurs qui cherchent du boulot, les cadres qui recrutent, les commerciaux en manque de réseaux sont sur Viadeo et font un tour aussi sur Linkedin. Quelques photos s’échangent sur Instagram pour les initiés, les Google + commencent à s’animer, les Pinterest aussi, et derrière, ça rame un peu.

Mais l’important c’est d’être présent, de dire que nous sommes là, de montrer les plus belles photos de notre jardin, de se faire un Selfy en compagnie de Ginette Géraniomme, la sous-Présidente de l’Union des commerçants de Plaigros-le-Fleury lors du baptême de la rose « Plaigros ». On se montre avec une bêche à la main, histoire de bien faire comprendre que le jardin, « c’est moi qui l’ai fait ».

Mais attention, à force de tripoter le smartphone, vous pourriez subir la nomophabia ! La nomophabia, c’est la peur de se retrouver sans son téléphone portable. OK pour bêcher le jardin, à condition de regarder ses « like » toutes les 2 minutes, histoire de voir si les autres m’aiment toujours et histoire aussi de savoir si j’ai bien mis la photo de jardin la plus belle.

Pire encore, vous pourriez aussi attraper la Fomo. La Fomo, veut dire « Fear Of Missing Out ». En français : la « peur de louper quelque chose ».

En regardant les réseaux sociaux et les photos de vos amis, vous vous rendez compte que vous ne pouvez pas suivre le rythme ! Impossible d’être sur tous les fronts photographiés à la fois. Et en plus, vos potes sociaux sont présentés sous leur meilleur jour. Tout va bien pour eux, ils sont souriants… Heureux, et ils sont partout, dans tous les bons coups ! Bon, la réalité n’est peut-être pas si rose que l’inauguration de la rose ! Le copain de Facebook s’est peut-être piqué avec une épine, ça s’est infecté et il a fait 2 jours d’hôpital… Bonjour le baptême ! Mais ça, vous n’en savez et n’en saurez rien…

Bref, la Fomo se propage chez les esprits les plus accros, vous pousse jusqu’à la tristesse, voir au burn-out. Et le phénomène est en plein développement.

En conclusion, amies et amis jardinier, ne nous laissons pas envahir par les réseaux sociaux. C’est un bel outil de communication, d’accord, mais le parfum, le bien-être et les sensations naturelles, c’est dans le jardin, pas dans le portable. Alors si le stress et la Fomo vous guettent, allez dans le jardin, et ça ira mieux demain !

Roland Motte… Jardinier !

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