1er mai ! Porte bonheur… On verra

Le 1er mai… La fête incontournable où chacun offre un brin de muguet à sa chacune… Du moins pour ceux qui ont pensé à ce détail délicat en allant chercher leur journal ou en allant au bar PMU du coin.

La tradition est ancienne, mais elle a du bon ! En pleine fête du travail, le brin de muguet est un symbole de porte bonheur, mais portera-t-il bonheur à toute notre profession ? La réponse dans 3 semaines, lorsque le mois de mai aura rendu son verdict. Le mois de mai, c’est notre baromètre, avec des week-ends remplis de chariots eux-mêmes remplis de plantes… Du moins, on l’espère !

60 millions de brins de muguet, 23 millions de chrysanthèmes, 65 millions de poinsettias … En tout cas, ça nous donne entre 500 et 600 millions de végétaux vendus dans l’année, mais… mais ce n’est peut-être pas suffisant pour faire vivre toute une filière.

Nous avons besoin de porte-bonheur pour qu’il fasse beau, pour que la croissance reparte à la hausse, pour que les jardiniers amateurs créent de nouveaux jardins…

Mais nous avons aussi et surtout besoin de compter sur nous, trouver de nouvelles idées, de nouvelles techniques de vente. Nous avons besoin d’être plus accueillants en magasin et plus disponibles, nous avons besoin de nous creuser la tête pour avoir de nouvelles idées, nous avons besoin d’enfoncer des portes pour être présents, sur tous les fronts pour que le jardin devienne incontournable, nous avons besoin de nous faire voir, nous avons besoin de valoriser les plantes… En un mot, nous ne pouvons compter que sur nous pour que le jardin se développe à nouveau.

On peut toujours espérer que le porte-bonheur fera son effet et que d’un coup de baguette magique, ou d’un coup de brin de muguet, nos soucis vont s’estomper… Peut-être. Mais le porte-bonheur le plus efficace, c’est nous ! Notre dynamisme, notre conviction, notre présence sur le terrain.

Le fer à cheval, le trèfle à 4 feuilles ou les amulettes en tous genres, ça ne porte bonheur qu’à celui qui a su trouver la façon de les vendre, et si possible en quantité… Et avec de la marge !

Alors, en ce début de moi de mai, espérons que le printemps 2015 nous apporte le bonheur ! Si nous sommes commerçants, ça va le faire !

Roland Motte… Jardinier !