Hobby Farming

Le blog des pros

Le commerce jardin… Pas simple en ce moment ! Il faut se battre sur tous les fronts pour trouver de nouvelles idées et avant tout, séduire le consommateur, draguer le jardinier amateur, lui montrer le beau, le sympa, le dynamique, coller au maximum à ses envies, à ses tendances.

Et puisque nous préparons déjà le printemps 2015, n’oublions pas dans les commandes et dans les plans de magasin de faire une jolie place au Hobby Farming. Le Hobby Farming, c’est la ferme à portée de main, avec des fruits, des légumes, la basse cour, un âne qui occupe les grands espaces, et pourquoi pas un cochon et une vache ?

Ah non, pas la vache quand même !!!! Les limites du Hobby Farming, ce sont les mêmes que celles du jardinier amateur, de l’écolo du dimanche, ou du nouvel explorateur à la recherche d’aventure… Mais sans les contraintes de l’aventure.

« Je suis un homme des bois, mais sans les dangers du bois. Je suis un homme de la campagne, mais sans les contraintes de la campagne avec les taons, les moustiques et autres bêtes indésirables… Bref, je suis un conquérant de la nature, mais sans la conquête et uniquement avec les côtés sympas, pas les galères, c’est pourtant simple !!! »

Une fois que cette théorie est bien intégrée, il suffit de lui offrir ce qu’il demande. Le fermier des temps modernes, ou du dimanche, pourra bien s’enflammer pour un poulailler sans contrainte, pour des poules, mais sans le coq qui braille tous les matins… Pour une ruche, à condition de « m’aider à gérer et de ne pas me faire piquer ». Pour des animaux sympas comme les moutons, les chèvres naines les poneys ou les chevaux… « Si j’ai de la place, et surtout, surtout, un conseiller à la hauteur. Et je veux aussi un potager… Pas trop grand, mais là aussi, j’ai besoin d’un vrai coup de main, d’avoir des ateliers, des animations, des conseils, et un site internet avec des réponses à mes interrogations. »

On fait le pari ? Dans 4 ou 5 ans, le rayon Hobby Farming avec son potager, son verger et ses animaux de la ferme aura pris le pas sur le chiffre de l’animalerie relégué en seconde zone…

C’est un risque à prendre… Mais après tout, le commerce, c’est une prise de risque permanente !

A bientôt,

Roland Motte… Jardinier !

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