Cop 26…? #cop26 #potager #guideconsojardin

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La cop 26 s’est achevée hier. Nous voilà rassurés. Nos dirigeants ont pris les bonnes décisions pour sauver la planète. Alors ? Heureux ? Parallèlement, le monde a faim. Entre développement durable et gestion de l’agriculture, nous sommes face à de lourds challenges pour demain…

Cop 26 – 27 – 28….

Cop 26, kesaco ? J’espère que vous en avez entendu parler ? C’est une réunion où nos décideurs s’interpellent sur la dangerosité du réchauffement climatique. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut réagir, et puis, chacun retourne chez soi en attendant la prochaine Cop, sans doute la 27, la prochaine fois, si la Terre est encore de ce monde. De l’autre côté du poste, les spectateurs écoutent attentivement les propos des uns et des autres et s’insurgent contre le peu de décisions prises. Et puis, après avoir pris soin de déconnecter le téléviseur, pour ne pas consommer trop d’électricité, ils retournent à leurs affaires aux volants de leurs 4×4. Le climat, c’est un sujet trop grave, et peu de monde s’en soucie, c’est un scandale !

Les autres devraient faire quelque chose. Bon, moi c’est pas pareil, j’ai mes habitudes. Et puis moi, je ne suis pas Chef d’Etat, je ne suis pas concerné. Ah s’il n’y avait pas les autres, on serait tellement mieux !

L’homme est ainsi fait, lorsque le danger n’est pas immédiat, il n’éprouve pas le besoin de réagir. Mais en l’occurrence, pour le climat, lorsque le danger sera présent, il pourrait bien être trop tard !

Miam

Hasard du calendrier ou de la communication… cette semaine, la Chine prévenait officiellement ses habitants de stocker des denrées alimentaires. Le ministère du commerce Chinois a passé l’annonce via son site internet sans pour autant expliquer les raisons de cette précaution. Pour l’heure, les suppositions vont bon train. Il y a, en vrac, la peur de la reprise de l’épidémie de Covid, qui, avec des confinements successifs, pourraient ralentir les approvisionnements. Il y a également « l’été meurtrier » : la Chine a été frappée par d’importantes inondations et la production agricole s’en est trouvée perturbée. A cela, on peut ajouter le fait que le prix de plus de 20 produits de première nécessité a augmenté de 16% en quelques semaines… Et si l’on rajoute encore, la dépendante de la Chine envers les USA, le Canada et de l’Australie pour sa nourriture au quotidien… Il est possible d’entrevoir  de sérieuses raisons d’alerter les concitoyens d’une pénurie à venir.

L’équilibre est donc instable, très instable même. Qu’il s’agisse de climat ou de bouffe, un grain de sable pourrait vite désorganiser notre tranquillité précaire !

Time to miam

Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Les plus pessimistes nous parlent de la faim dans le monde. Cette dernière progresse de jour en jour. Le manque de nourriture a commencé en 2010.

En 2020, Covid aidant, 10% de la population mondiale est sous-alimentée. La moitié se trouve en Asie, un tiers en Afrique et le reste est situé un peu partout avec en tête l’Amérique Latine. Pas drôle tout cela. Ce sont évidemment les enfants qui trinquent le plus. Et lorsqu’ils sont bien nourrit comme chez nous, les enfants souffrent de surpoids avec des aliments trop riches en graisse et en sucre !

On estime aujourd’hui que 2,3 milliards de personnes n’ont pas un accès régulier à des repas adaptés. Malgré les bonnes intentions, la malbouffe et le peu de bouffe se développent sur Terre et pourraient entrainer des conflits majeurs. Il vaut mieux être riche et européen pour manger à sa faim ! Un coup à rendre jaloux les plus mal lotis ?

Patauger !

Face à ces prévisions compliquées, le potager n’y suffira pas. Mais heureusement, des solutions arrivent et pourraient nous aider à gérer, d’un côté le développement durable et de l’autre la manque de nourriture.

Les insectes, faciles à produire et pleins de protéines font partie de la solution. Avantage, ilss ne demandent que peu de place. La gestion de l’agriculture urbaine avec des containeurs, des Leds et des arrosages adaptés permettront aussi de combler quelques vides. Plus que jamais, les jardins partagés, les potagers et les techniques nouvelles de culture des légumes viendront enrichir nos connaissances. Face à ces défis mondiaux, la recherche et les trouvailles ici ou là permettront d’apporter les fruits, les légumes et les insectes dont nous avons tous besoin.

Faire et développer les potagers, voilà un challenge et un espoir pour les générations de demain.

 

Roland Motte… Jardinier !

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