La modestie du jardin ! #jardin #securite #covid

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En cette fin d’année, s’il fallait faire des vœux, beaucoup d’entre nous choisirait la fin programmée de la crise Covid. Alors, le virus continuera sans doute à trainer ses bottes ici ou là, mais l’important, ce serait de reprendre une vie normale. Il nous restera des habitudes prises ou des changement notoires dans nos vies… Voyons cela de plus près !

Sécurité

Difficile de prendre en compte toutes les conséquences de cette crise. En plus, elle n’est malheureusement pas encore terminée, même si l’arrivée de vaccins nous permet de redevenir un peu positif !

Mais pour les consommateurs, des habitudes s’installent. Le choix d’un point de vente, par exemple, ne se fera qu’en prenant en compte la sécurité des biens et des personnes. Les gestes barrières vont se prolonger dans l’avenir. Et nul doute que le choix de notre boutique, alimentaire ou non, se fera en observant attentivement le respect des consignes de sécurité. Le gel à l’entrée, le masque porté correctement par les vendeurs devront se prolonger bien au-delà de la fin de crise. Nous avons été marqués psychologiquement, et nous attendons d’un point de vente une parfaite attitude post-Covid. Pour continuer de fidéliser nos clients, pas question donc de baisser la garde. Pas question non plus de prendre à la légère les gestes barrière. Nos clients sont d’apparence très tolérants, mais en réalité, ils ne viendront plus dans un point de vente où leur sécurité semble en danger. La sanction, c’est la commande en ligne !

Et pour les marques ?

La fréquentation des magasins physiques, c’est une chose, mais les produits ne sont pas pour autant à l’abri. Cette sécurité se retrouve à tous les niveaux. Les plus jeunes ne se gênent pas et ne se gêneront pas pour boycotter les marques et les produits si ces derniers ne correspondent pas à leurs critères. 42% des consommateurs français arrêteront purement est simplement de choisir une marque si celle-ci peut mettre en danger leur santé. Une simple suspicion est capable de les faire rompre avec leurs habitudes de consommation.

La communication autour d’un produit, les commentaires sur les réseaux et le comportement de la marque deviennent donc des éléments clés qu’il faudra surveiller comme le lait sur le feu. De nouveaux métiers pourront ainsi voir le jour comme « Contrôleur des arguments de sécurité » ou encore « réassureur de consommateurs » ou même « développeur d’images saines d’un produit ». Bon, c’est pas gagné pour créer un cursus scolaire autour de ces thèmes, mais… À la vue de l’intérêt des « Millennials » sur le sujet, on en reparle dans une dizaine d’années…

Durable

Et c’est le même topo pour l’engagement d’une marque envers le développement durable et face au respect de l’environnement. Inutile de changer de pays pour trouver un peu plus de clémence… La dernière enquête européenne d’Opinion Way et Oney sur le sujet montre que 90% des consommateurs attendent un engagement et un accompagnement de la part des marques vis-à-vis de l’environnement. Que nous soyons pépiniéristes, distributeurs jardin ou paysagistes, nos actions durables doivent être effectives et bien visibles. Le blabla qu’on appelait auparavant « green washing » n’est bien sûr plus de mise, mais en plus, il faudra communiquer ouvertement, régulièrement et distinctement sur nos actions au quotidien.

90% de nos clients sont attentifs à nos actions et décideront de nous suivre ou non si nous sommes clean à leurs yeux. Ca vaut le coup de se pencher sur la question. La provenance de nos plantes pour les distributeurs, le choix de nos pots et de nos méthodes de culture pour les pépiniéristes, la conception « propre » d’un jardin et la gestion de l’eau pour les paysagistes… Toutes ces actions concrètes et contraignantes doivent figurer en première page de notre point de vente ou de notre site internet.

Jardin

Voilà des habitudes que nous allons devoir prendre. Agir et communiquer sur la sécurité et sur le développement durable. Rassurons-nous en nous disant que tout cela, nous savons le faire dans les métiers du jardin. Il ne nous manque plus que le réflexe de la communication pour être au top. Dire ce qu’on fait, et bien sûr, faire ce qu’on dit !

Ce qui restera aussi de cet épisode sanitaire, c’est également l’importance d’un jardin. A tel point que les consommateurs en recherche de logement ou de maison commence à privilégier le jardin ou les espaces verts comme critère numéro un dans le choix de cette nouvelle demeure.

L’étude du groupe Stihl France au printemps nous avait largement éclairé sur le sujet.

Le jardin a la côte, encore plus aujourd’hui. Il sait innover, il est au cœur du développement durable. Son seul défaut : la modestie ! Nous devrions communiquer à tort et à travers sur nos actions, sur nos techniques, sur nos produits ! Nous avons le savoir-faire qui correspond exactement aux attentes des nouveaux consommateurs, maintenant, nous devons arriver à en parler encore plus… Vaste programme !

 

Roland Motte… Jardinier !

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