Positif au COVID #covid #jardin #sourire

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COVID par-ci, COVID par-là… C’est sûr, ne cherchez pas la star de 2020, c’est lui ! Alors on se confine, on se reconfine, on subit, on encaisse… Sinon, ça va vous ? Le moral, c’est comment ?

Non essentiel

Déjà ça pique un peu, quand on parle de confinement, on parle de fermetures de magasins non essentiels. C’est difficile de savoir qu’on est dans un marché non-essentiel. Dans notre civilisation où les nouvelles technologies sont essentielles, pas facile de revenir à l’essentiel. A priori, on pense à la bouffe et la santé ! Si l’on reprend les bases de la pyramide de Maslow, ce sont les priorités.

Mais aujourd’hui, la télé est essentielle, les loisirs sont essentiels, la promenade de mon chien est essentielle, les chrysanthèmes sur la tombe de papy et mamy, c’est essentiel… En résumé, MA vie est essentielle. Il faut donc supprimer les sorties qui ne me concernent pas. Les autres doivent être confinés. « Moi, c’est pas pareil ». Ce n’est jamais pareil lorsqu’il s’agit de MOI. Loin de moi l’idée de penser que nous sommes un peu égoïstes, voir égocentriques… Mais quand même…

Alors évidemment, et puisque le virus se développe, faut bien prendre des décisions si l’on veut limiter la saturation dans les hôpitaux et des ennuis de santé pour les plus anciens.

Éternel problème de la décision, dire non, c’est choisir. Sur plus de 60 millions d’habitants, pas simple de faire l’unanimité !

Anticiper ?

Dans l’idéal, le plus simple, c’est d’attendre que les décisions se prennent pour s’apitoyer. Bien-sûr, une décision n’est jamais la bonne. Si l’on regarde un tant soit peu en arrière, entre ces deux périodes de confinement du printemps et de l’automne, notre responsabilité est aussi avérée.

En été, nous avons tous oublié le virus et relâché les gestes barrière. Nous avons eu droit aussi aux symphonies télévisées avec des toubibs et des spécialistes en boucle sur les chaines d’info pour nous préciser que tout était fini, et qu’une alerte négative aujourd’hui n’était pas de mise. Dans un dernier édito, le journaliste Patrick Cohen résume assez bien les manquements et les oublis qui nous font aussi partager les responsabilités des décisions.

Ce serait tellement simple si tout était blanc ou noir, vrai ou faux. « J’ai raison, ils ont tort ».

Évidemment qu’il aurait fallu en faire plus, évidemment que nous n’en ferons jamais assez pour notre santé. Malheureusement, tout attendre d’un gouvernement ou d’une autorité quelle qu’elle soit, c’est lui donner les pleins pouvoirs.  Nous sommes tous responsables, à notre niveau, de ce qui arrive.

Bon ok, mais maintenant que nous sommes dedans, on fait quoi ?

Déprime ?

Voir sa production de plantes rester à quai, c’est traumatisant.  Que dire !!! Ça vous fout le moral au ras des baskets. Et c’est encore pire lorsqu’on n’a pas de perspective d’avenir. Bien malin qui nous dira comment va se passer le printemps prochain. Faut-il augmenter la production ? Devons-nous réduire ou changer de culture ? Que faire des clients ? Est-il venu le temps de changer de modèle économique ? L’incertitude contribue grandement au développement de notre stress. Et notre stress nous empêche de regarder l’avenir sereinement.

En cette période, il n’y a pas de bonnes décisions, il y a juste des choix peut-être un peu moins pires que les autres…

Pouvoir garder la tête froide, s’adapter quoi qu’il arrive, ne pas tout jeter, attendre… Ca s’appelle une gestion de crise.

Il y a des choses sur lesquelles on peut agir, d’autres pas. Inutile de perdre son énergie à se lamenter sur les phénomènes extérieurs. Concentrons-nous sur notre environnement, celui que nous maitrisons.

What else ?

Pas le choix. A court terme, c’est de la lucidité et de l’énergie qu’il nous faut. Nos proches et nos collaborateurs attendent de nous une lumière, un chemin, une assurance que l’on ne maitrise pas. Et pourtant, nous devons rester présents, lucides et dynamiques. Oui, je sais, c’est presque impossible. Et c’est ce « presque » qui change toute la face de notre petit monde.

Ce « presque », alors que tout est foutu autour de nous va nous permettre de sourire, de rire, d’apporter des émotions positives.

N’oublions pas notre métier premier, nous sommes vendeurs de plantes ou de paysages, nous sommes donc vendeurs de rêve. Le vendeur de rêve apporte du positif en toute circonstance, c’est d’ailleurs pour ça que « les autres » viennent nous voir, surtout quand tout va mal.

Malgré les circonstances, nous sommes condamnés à sourire, à positiver. Le monde végétal est capable de s’adapter à toutes les situations, il nous l’a déjà prouvé. Et nous ? Nous sommes les associés de nos plantes. Nous les côtoyons au quotidien et nous partageons leurs émotions… On peut rêver !

Pour l’instant, soyons positifs ! Faites un effort, on compte sur nous.

 

Roland Motte… Jardinier ! Et heureux de l’être

 

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