Rentrée positive !

Le blog des pros

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Cette fois, c’est parti, voilà la rentrée… à part quelques privilégiés qui ont décalé leurs vacances hors saison, la plus part d’entre nous sommes de retour aux affaires… et la première chose à faire justement, c’est de se mettre au courant, de lire les journaux, d’écouter la radio et de regarder les chaînes d’info qui nous racontent notre société en boucle.

Si l’on écoute tout ce joli monde, nous sommes foutus. La terre brûle, il n’y a plus d’eau, la voisine a tué ses enfants et son mari a tué le reste de la famille. Les peuples sont en colère parce que nous n’avons pas assez. Produire plus pour satisfaire la population mais en limitant la consommation pour ne pas polluer.. et chacun a son idée qu’il est prêt à défendre à grand coup de gueule et à grand coup de poing.

Bref, si l’on écoute les médias, tout va mal et il est de bon ton d’aller dans ce sens négatif. Seriez-vous crédibles en parlant de bonheur et de plaisir ? Pour garder son aura, il convient de se morfondre. Vive la misère !

Et pourtant, sur nos 4 émotions principales, la peur, la colère, la tristesse et la joie, seule cette dernière est reconnue et développée par le cerveau. Pour être bien, nos infos et nos conversations devraient devenir un concentré de bonheur, d’affection, de sympathie, de réussite, de joie, d’expériences positives… tous ces trucs qui ne font vendre ni papier, ni audience et qui vous font passer pour un « gentil » au quotidien.

En fonction du regard que nous portons sur les autres ou les situations, nous sommes optimistes ou pessimistes, c’est aussi simple que cela.

Dans le monde merveilleux du jardin, ces préceptes sont identiques.

Du côté des pessimistes, on constate que plus personne ne connaît les plantes, les consommateurs ne veulent plus travailler, la tendance est à la Tiny House… sans jardin. La canicule frappe de plus en plus tôt et les jardiniers amateurs abandonnent les pots, trop compliqués à entretenir, pire encore, ils installent du gazon synthétique partout.

Dans la distribution, les marges réduites et la concurrences des discounters vont nous précipiter dans des guerres sans merci avec les producteurs et les fournisseurs pour réduire encore les prix. Les gammes vont fondre et le personnel chargé de l’entretien des plantes en magasin sera optimisé jusqu’à un seuil critique, un point de non-retour… place à la plante jetable, posée là, en espérant une rotation journalière pour limiter la casse.

Inutile d’en remettre une couche sur la production, la Hollande survie un peu avant l’effondrement total !

En résumé, le marché du jardin se meurt, sa fin est programmée pour dans 5…4…3…

Avec de tels propos, voilà de quoi se plomber la vie.

Pourtant, même si c’est plus difficile, il reste quelques optimistes qui, sans être déconnectés des réalités, inactifs ou aveugles, ces derniers ont un regard diffèrent. Ils sont résolument optimistes !

Pour eux, le végétal est présent partout, on parle de lui pour sauver la planète. Plus on plantera d’arbres et plus on luttera contre le réchauffement climatique. En incluant des algues dans les murs ou dans des tours bien placées dans la ville, comme au Mexique, il est maintenant possible d’absorber une grande partie de la pollution atmosphérique. Petit à petit, le végétal apporte des solutions techniques à bien des problèmes, plastique, nourriture, construction, soins médicaux, protection… le végétal va devenir la matière première renouvelable la plus utilisée dans le monde.

Et pour le commerce, même si les vieux modèles ont pris du plomb dans l’aile, nous allons proposer de nouvelles solutions tournées vers le bien-être et le mieux vivre à des consommateurs de nature bien éloignés de nos vieux jardiniers.

Le monde change, c’est certain, les adaptations ne se feront pas du jour au lendemain, mais encourager le pessimisme nous entraînera plus rapidement du côté obscur de la force…

La performance, la motivation des équipes et les résultats passent inévitablement par un discours offensif et positif.

C’est un réflexe quotidien… Alors chef, si tu essayais, juste pour voir les résultats ?

Roland Motte… Jardinier !

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